L’objectif avoué de cette première journée : briser un tabou et sensibiliser.
Visible sur France Télévision, un nouveau spot réalisé par Mélissa Theuriau va donner de l’ampleur à l’événement. Son parti-pris fait déjà parler sur les réseaux sociaux : il s’adresse spécifiquement aux enfants des écoles primaires, de 7 à 11 ans, car c’est dès le plus jeune âge qu’apparaissent les premières situations de harcèlement, mais aussi aux témoins, car des recherches prouvent que c’est en faisant changer de regard les témoins que le harcèlement diminue.
A noter : la journée de sensibilisation du 5 novembre s’accompagne d’un programme de lutte contre le harcèlement avec des actions toute l’année. On retiendra notamment en nouveautés :
– un nouveau numéro d’appel 3020 pour les victimes, aux familles ou au professionnels
– un nouveau site internet : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/
(avec un langage accessible par les enfants et une navigation simple)
– la création et la formation d’ambassadeur lycéens bénévoles
– 300 000 adultes formés d’ici fin 2016
– l’inscription du harcèlement dans les programmes d’enseignement moral et civique
#NonAuHarcelement : le web se mobilise
Le hastag #NonAuHarcelement créé pour cette journée devrait circuler sur les réseaux sociaux car les jeunes bloggeurs et vlogueurs se mobilisent. Enjoy Phoenix sera ainsi présente sur le plateau de l’émission Toute une histoire sur France2 aux côtés de la Ministre Najat-Vallaud Belkacem. Son témoignage compte déjà plus de 2 millions de vues.
Cyberharcèlement
Pour lutter spécifiquement contre le cyberharcèlement, la Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a mis en place un partenariat avec l’association e-Enfance qui agit pour éduquer les enfants et des adolescents à une bonne pratique d’Internet.
Un numéro vert national Net Ecoute 0800 200 000 est destiné aux victimes, et aux familles et personnel éducatif.
Les stat à avoir en tête :
« En primaire, le harcèlement touche 12 % des élèves, dont 5 % de manière sévère à très sévère. Au collège, il concerne 10 % des élèves dont 7% de manière sévère à très sévère. Au lycée, le harcèlement touche 3,4 % des élèves dont 1,3 % de manière sévère à très sévère. On dénombre environ 700 000 élèves concernés… » Voilà ce nous apprend le dossier de présentation de la 1ère journée nationale « Non au harcèlement »
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