Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Un toiletteur est un professionnel qui s’occupe du toilettage des animaux : hygiène et entretien du poil, coupe des griffes, épilation des oreilles, tonte ou coupe ciseau du poil. Pour ma part, je m’occupe des chiens, des chats et des lapins.
Noémie, pourquoi vouloir entreprendre si jeune ?
Je veux faire ce métier depuis que je suis en classe de 6ème ! J’avais fait l’inauguration d’un salon de toilettage et ce jour-là, j’ai décidé d’avoir le mien. Je me suis engagée dans une formation en alternance au CFA d’Arras pour la formation théorique et dans un salon de Loos-en-Gohelle (Nord) pour la formation professionnelle.
J’ai appris à me familiariser avec la relation clientèle, les exigences des maîtres et les caractères de certains animaux. J’ai reçu mon diplôme CTM Canin (équivalent CAP) au bout de deux ans, et j’étais encore plus déterminée à ouvrir mon commerce.
Quelles ont été les différentes étapes jusqu’à l’ouverture de votre commerce ?
Tout d’abord j’ai dû m’émanciper. Pour cela, j’ai monté un dossier et je suis passée en audience devant le juge des tutelles. Le juge était réellement à l’écoute et semblait intéressé par mon projet. Mon émancipation fut ensuite acceptée par le tribunal. Deux mois plus tard, j’ai reçu l’autorisation d’ouvrir mon commerce.
Ma famille et moi avons passé notre été à carreler, poser de l’enduit et à faire de la plomberie !
Pour finir, nous avons aménagé le local en matériel dont certains « rares ». Le salon est équipé d’un bain à bulles et des baignoires pour des soins aux sels de mer ou à la boue car j’ai suivi une formation balnéo-thalasso thérapie pour animaux.
Depuis que vous avez ouvert votre centre de toilettage, qu’est-ce qui vous a marqué ?
J’ai beaucoup de clients curieux venant de villes assez lointaines qui m’ont connue grâce aux différents médias (radio, télévision et journal). Certains font 1h de route pour venir voir mon commerce et me confier leur animal. Cela me motive encore plus à réaliser du bon travail.
Qu’est-ce qu’il faut pour entreprendre si jeune ?
Il faut beaucoup de motivation et croire en ses projets. Et surtout se donner les moyens d’y arriver.
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