Quelques mots sur ton parcours ?
J’ai obtenu un bac S et je suis partie en PACES. Le médical m’intéressait donc j’ai tenté le concours, malheureusement, je ne l’ai pas eu. Par conséquent, je me suis réorientée cette année en 1ère année de SVT biologie à l’UPEC, parce que j’aime bien cette matière. Et je retrouvais un peu le programme proposé en PACES, donc je n’étais pas perdue. Je n’ai jamais rêvé d’un métier en particulier mais je sais que j’aime les sciences.
Tu as participé au dispositif Projet Pro à l’UPEC, comment cela s’est mis en place ?
Le dispositif Projet Pro a été mis en place lors du second semestre à l’UPEC avec JobIRL. Nous avons rempli une fiche en indiquant les métiers ou les thèmes que nous voulions étudier. J’étais intéressée par les métiers d’ingénieure au sein de la police scientifique, professeur de SVT, le secteur de la biologie animale et celui de la recherche en génétique. Ensuite, les professeurs ont essayé de trouver des concordances avec d’autres élèves pour former des équipes. Par exemple, pour mon 1er choix, ingénieure de la police scientifique, ils ont trouvé d’autres personnes intéressées par ce métier. J’ai ainsi intégré un groupe de 4 étudiants et nous étions dans une nouvelle classe donc je ne connaissais personne. Il y avait aussi d’autres groupes qui s’intéressaient par exemple aux métiers de la pharmacovigilance, de statisticien, développeur informatique etc….
« On se voyait une fois toutes les 3 semaines, chacun devait faire ses recherches et nous mettions tout en commun, j’ai bien aimé le fait de travailler en mode projet. »
Certains groupes se voyaient tous les samedis ou chaque semaine. Pour nous, c’était un peu compliqué de se voir, parce que chacun habitait à des endroits différents. Le but était de faire un maximum de recherches de son côté sur le métier et de réaliser trois interviews minimum de professionnels ingénieurs de la police scientifique. Nous avions un dossier écrit à rédiger et un oral à préparer.
Comment avez-vous fait pour contacter des professionnels et obtenir des interviews ?
Cela a été très difficile car les ingénieurs de la police scientifique ne sont pas vraiment accessibles. Une fille de mon groupe a demandé à son père, policier, qui a réussi à obtenir un contact. Et Anne, professionnelle membre de JobIRL nous a donnés aussi le numéro d’un commissaire qui connaissait des ingénieurs de la police scientifique. Finalement, grâce à une professeure qui m’avait donnée le contact d’une personne qui travaillait à la section antiterroriste, nous avons donc réussi à faire des interviews. Cependant, la soutenance orale avait lieu le jeudi et nous avons fait nos interviews la semaine précédente, c’était un peu à la dernière minute. Pour d’autres groupes, c’était plus simple, nous, nous avons dû nous démener pour en trouver avant le jour J !
Quel mode d’organisation avez-vous choisi ?
Dans un premier temps, chacun faisait ses recherches sur le métier de son côté puis nous faisions le point pour comparer nos informations à chaque rendez-vous avec les intervenants.
« Nous étions très autonomes dans notre travail, il ne fallait pas dépendre des autres, au final, nous avons réussi à nous en sortir. »
Comment s’est passé l’oral ?
Bien, et nous devions aussi présenter un poster assez grand sur lequel nous avions résumé ce qui caractérisait le métier d’ingénieur de la police scientifique. Nous avons eu la chance de visiter les locaux et les laboratoires de la police scientifique de Créteil et de Paris (les nouveaux locaux sont situés rue du bastion à Paris, c’était top !). Et nous avons pu voir comment l’ingénieur procède pour rechercher une empreinte. Le jury nous a demandé d’expliquer les différentes techniques utilisées aujourd’hui.
As-tu aimé cette expérience ? As-tu une idée plus précise du métier que tu voudrais faire plus tard ?
J’ai adoré participer à la mise en place du dispositif ProjetPro même si c’était un peu stressant vers la fin quand on n’avait pas encore d’interview.
« C’est une excellente idée de proposer ce programme à l’UPEC en 1ère année, cela nous permet de voir les avantages et les inconvénients d’un métier qui nous intéresse, c’est du concret. »
Et comme nous avons un stage de deux mois à réaliser en 3ème année, il vaut mieux se renseigner tôt sur les métiers pour être sûr de ce qu’on veut faire après. Je me suis intéressée aussi aux autres métiers comme professeur de SVT présentés par les différents groupes.