Nous avons rencontré Cindy, brigadière dans une gendarmerie en Ile de France. Un bac pro en poche, elle s’oriente vers le métier de gendarme. Actuellement, elle prépare un BTS pour avoir un niveau bac+2. Elle te fait découvrir son quotidien.
Pourquoi avoir choisi de devenir gendarme ?
J’avais envie d’un métier où je pouvais me dépasser, qui soit carré, car j’ai eu plusieurs expériences auparavant dans le domaine du civil et je n’arrivais pas à trouver ma place et à m’épanouir. Et par conséquent, je me suis dit « pourquoi ne pas tester la gendarmerie ? ». Cela m’a permis effectivement de me dépasser. J’ai découvert des capacités je pense que je n’aurais pas développer si j’étais restée dans le civil. J’ai découvert la gendarmerie, j’ai tenté et je suis encore là
Comment se passent tes journées ?
En général, je suis au bureau soit le matin soit l’après-midi ou alors je peux partir en patrouille le matin ou l’après-midi. Je fais une nuit une fois par semaine. Il est possible que je sois à l’accueil afin d’aider les sous-officiers ou des transfèrements au tribunal afin de compléter les équipes.
Tes premiers pas comme gendarme, c’était comment ?
Mes premiers pas en gendarmerie après l’école, ont été plutôt cool. Je suis arrivée dans une brigade où l’équipe était très accueillante. Au départ, j’étais un peu réservée, je n’avais pas l’habitude de travailler dans un milieu masculin. J’ai dû m’adapter et aujourd’hui, je suis complètement intégrée !
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Il y a de la mixité en gendarmerie ?
Oui, après on va adapter les interventions en fonction si on est une femme ou un homme, il faut dire ce qui est. Nous n’avons pas forcément les mêmes capacités qu’un homme. Si on doit intervenir sur un monsieur virulent, robuste, on ne mettra pas forcément la femme en premier. En fait, on a chacun nos compétences. Moi, par exemple, je vais être plus à l’aise dans le contact avec les victimes, notamment les femmes, pour tout ce qui concerne les violences intrafamiliales, ou sur les enfants. C’est plus ma compétence, mes coéquipiers le savent, je suis donc plus utile dans ce domaine-là.
Un fait marquant à nous partager ?
Comme tous les gendarmes, le jour où j’ai été confrontée à mon premier cadavre. Mais j’eu de la chance, j’étais avec une bonne équipe. On a patrouillé ensuite pour évacuer cette intervention un peu morbide. Ensuite, chaque jour, on nous demandait comment on se sentait, nous sommes plutôt bien suivis. Même si c’est marquant, on ne ressort pas traumatisé.
L’évolution en gendarmerie, tu peux nous en parler ?
On peut passer trois grades : le grade de brigadier, brigadier chef et maréchal des logis. Vous pouvez passer le concours de gendarme sous-officier en interne ou en externe. On a donc trois chances en interne et trois chances en externe.
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Le mot de la fin ?
Si tu hésites à te lancer dans la gendarmerie, il faut que tu aies confiance ! Fonce, dans le pire des cas, tu ne râtes rien. Et je te conseille peut-être de t’entraîner un peu sportivement parce que c’est peut-être ce qui il y a finalement de plus dur à l’école.
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