Adjointe de sécurité à Paris, Laurianne évolue au coeur de la Police Nationale

09/11/2017 4 minutesPartager sur

Laurianne fait partie de la communauté #LesIntrépides, ces femmes qui évoluent dans des secteurs qui manquent des talents féminins !

portrait laurianne

Pouvez-vous expliquer aux 14-25 ans en quoi consiste votre métier d’ajointe de sécurité ?

En tant qu’adjointe de sécurité, j’assiste le gardien de la paix sur toutes les missions de voix publiques lors de différents familiaux, d’accidents ou sur des contrôles routiers. Généralement nous faisons des patrouilles pédestres à trois ou quatre (un chauffeur, un chef de bord et des équipiers). Nous travaillons aussi bien au bureau que sur le terrain. Notre rythme de travail dépend du commissariat dans lequel on exerce mais en règle générale, nous travaillons par cycle : quatre jours de travail et deux jours de repos ou bien trois jours de travail, trois jours de repos.

Avez-vous des horaires réguliers ?

Cela varie, nous pouvons travailler de 6h30 à 14h30 ou bien de 14h30 à 22h45 et d’autres travaillent de nuit. Il faut se préparer à faire des dépassements horaires lors de certaines interventions telles que des accidents graves intervenant à la fin de notre journée de travail.

Quelle est votre journée type ?

Quand j’arrive au commissariat, je commence par changer de tenue, puis ensuite il y a l’appel pour connaître la mission du jour et le secteur dans lequel nous allons travailler puis nous recevons les consignes. On peut nous confier par exemple l’accueil du public qui nécessite d’aimer le contact avec la population et d’avoir de l’empathie pour les victimes, la mission la plus intéressante étant la patrouille car nous sommes en extérieur et nous pouvons intervenir pour lutter contre la délinquance (vols, agressions …).

Qu’est-ce que vous aimez dans votre métier d’adjointe de sécurité?

« Aucune journée ne se ressemble. On ne sait jamais à l’avance ce qui nous attend et sur quelle intervention nous allons être affectés. »

Quel a été votre parcours pour arriver à la fonction d’adjointe de sécurité ?

J’ai fait une année en BTS assistante de gestion, je n’ai pas continué parce que j’avais réussi la sélection d’adjointe de sécurité en Guadeloupe en vue d’une affectation à Paris.

« La formation rémunérée de 3 mois en école de police est une période importante pour être opérationnel et savoir bien réagir dans le cadre de nos missions de police. »

J’exerce mon métier depuis 3 ans. Mon objectif est d’obtenir le concours de gardien de la paix.

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Et si vous aviez quelque chose à changer dans le métier, ce serait quoi ?

Pour assurer la sécurité des personnes, des biens et des services, il faut de plus en plus de moyens humains et matériels. Dans le contexte actuel et malgré des efforts importants pour le renouvellement des véhicules et le recrutement supplémentaire de policiers, cela ne suffit pas pour décourager des criminels qui sont prêts à tout pour commettre des actes d’une gravité extrême.

La mobilité est aussi un peu compliquée une fois que vous avez signé pour une affectation mais cela reste possible après aux moins deux ans d’exercice.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune fille qui souhaite devenir adjointe de sécurité ?

« De bien réfléchir parce que c’est un métier qui demande un certain investissement au niveau du temps notamment si vous avez une vie de famille. »

Je leur conseille également de faire un stage (en classe de troisième) en commissariat pour se rendre compte de la réalité du terrain.

 


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