Travailler à l’étranger : 4 pros aux carrières internationales te conseillent

21/04/2022 6 minutesPartager sur
4 pros voyageurs te donnent des conseils pour partir travailler à l'étranger

Tu rêves de partir travailler à l'étranger ? 4 pros grands voyageurs te racontent leur parcours et te donnent des conseils.

Arielle Thédrel, grand reporter au Figaro , a fait toute sa carrière dans la politique étrangère. Edgar, quant à lui, a choisi le secteur de l’hôtellerie et du tourisme et a commencé très jeune à voyager. Martine a eu la chance de naître à l’étranger, en Afrique et de changer souvent de pays avec ses parents. Elle a passé sa vie à voyager. Et pour Kevin, meilleur apprenti de France dans la catégorie « automobile », il a participé à des compétitions internationales pour représenter la France. Découvre leur parcours dans nos interviews ci-dessous et leurs conseils si tu rêves de partir travailler à l’étranger.

👉 Arielle Thédrel, a été grand reporter au Figaro de 1982 à 2013

Elle te raconte les anecdotes qui ont façonné son parcours et sa carrière dans notre interview ci-dessous :

arielle-thedrel

Les conseils d'Arielle pour exercer le métier de reporter international :

"Tous les chemins mènent à Rome. La voie classique, c’est l’école de journalisme, accompagnée d’une formation telle qu’une licence en économie ou Sciences Po. En presse écrite, on part seul.e à chaque fois, on se débrouille et ce n’est pas toujours facile. Côté compétences, mieux vaut maîtriser des langues étrangères. L’anglais est impératif et une langue rare comme le chinois est aussi très appréciée. On a toujours envie de trouver une information que les autres n’ont pas quand on est journaliste. « Baigner dans sa passion au quotidien »
Arielle Thédrel
Grand reporter au Figaro

👉 Edgar est développeur d'hôtels dans le monde entier

Edgar a développé des hôtels et restaurants de luxe dans le monde entier à Paris, New-York, Bangkok, Toronto, etc… Découvre en vidéo son parcours peu banal et son expérience à l’international

Les conseils d'Edgar pour réussir dans l'hôtellerie à l'étranger :

"La persévérance ! Il faut avoir la passion, chacun a une voie, il faut la trouver, être accompagné, ma famille m’a toujours poussé. J’ai fait un stage avec Guy Savoy puis la directrice m’a fait rentrer chez Roger Vergé, ensuite au Maxim’s où j’ai rencontré des célébrités puis chez Alain Ducasse. Il ne faut pas compter tes heures sinon cela veut dire que ce n’est pas pour toi. Accroche-toi et tu progresseras vite ! Tu croiseras sûrement des célébrités. J’ai participé à l’organisation par exemple du mariage de Sylvie Vartan. J’ai cuisiné au Hyatt Regency London où on a organisé l’anniversaire d’Helmut Khol, j’ai rencontré aussi le prince de Dubai..."
Découvre le parcours d'Edgar, développeur d'hôtels de luxe
Edgar
Développeur d’hôtels d eluxe

👉 Martine a exercé différents métiers dans le tourisme

« J’ai passé ma vie à voyager ! Mon père était mécanicien, il a décroché un contrat local au Cameroun, ils sont allés vivre là-bas avec ma mère, et j’y suis née. J’ai passé mon BAC au Maroc, puis j’ai fait mes études en France, avant de retourner m’installer en Afrique. J’ai travaillé dans des écoles françaises en Afrique. J’ai aussi travaillé pour une agence de voyage au Maroc pour laquelle j’ai voyagé, puis en association avec eux j’ai géré une maison d’hôtes pendant plusieurs années. Si une opportunité se présentait je ferai ma valise et je repartirai. Pour moi la vie est une aventure, jusqu’au bout !

martien grande voyageuse

J’ai eu la chance de naître à l’étranger, en Afrique, et de changer souvent de pays avec mes parents. Puis j’ai continué à le faire adulte. J’y ai vécu plus de 54 ans dans ma vie. J’ai quatre enfants, dont deux vivent actuellement en Afrique, un au Québec et un en France. Je parle couramment 3 langues. Depuis un an, j’écris ma vie qui a été une succession de voyages, de différents métiers, de découvertes et d’ouverture d’esprit. J’aime partager mes expériences et mes connaissances.

J’adore les challenges ! L’envie de toujours avancer, de bouger, de voyager, d’apprendre d’autres choses. S’intéresser à l’humain plutôt qu’au matériel. Moi ce que j’aime, et ce que j’ai gardé, c’est mon envie de vagabonder. Connaître un peu mieux les autres. La liberté : ne pas rentrer dans des cases, avoir la capacité, la possibilité, la chance d’être soi-même. L’ouverture aux autres, cela crée une énorme liberté. A partir du moment où on s’ouvre au monde, à l’humain, rien n’est impossible. Quand on est sérieux dans le travail, les gens nous font confiance. Et puis c’est l’expérience, parce que l’on croise tellement de gens. Si on s’attarde, on parle, on écoute, on se rend compte de tellement de choses ! »

👉 Kevin, mécanicien et apprenti champion de l’automobile a sillonné le monde

A 19 ans, Kévin Muller, était déjà sacré champion de France lors des concours Worldskills, et a participé aux mondiaux à Kazan !

kevin muller

Les conseils de Kevin pour travailler au niveau international

"Worldskills nous donne des possibilités pour se préparer au niveau international. Je pars par exemple à Dubaï pour de la performance technique, apprendre les techniques des autres pays et parler aussi l’anglais sur les ateliers. Ils envoient chaque candidat faire une compétition internationale, et donc je pars 10 jours en Chine pour une compétition internationale. Il faut toujours avoir un objectif et être persévérant dans ce qu’on fait. Je suis le plus jeune mais c’est l’entraînement et la motivation qui font la différence. Quand j’ai remporté le concours du Meilleur Artisan de France, nous étions 7 candidats et le plus âgé avait 50 ans. Ils avaient tous entre 30 et 50 ans et j’étais le plus jeune, c’est valorisant. Si on est dans un lycée professionnel, on ne va pas être confronté à la clientèle et à la difficulté. Alors qu’en tant qu’apprenti, on connaît cela au quotidien au garage.
Kevin Muller
Mécanicien automobile, champion de France

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